Le courrier délirant est une spécialité bien connue du RSI. Cette fois-ci l’anecdote est racontée par Renaud Bellière, un expert-comptable de l’Aisne, qui a reçu cette étrange missive du RSI:
On reste quand même stupéfait par le libellé du refus (puisqu’il s’agit bien d’un refus de prise en charge).
“La date et les actes ne sont pas identifiable (sic)”. On admirera la superbe faute d’orthographe qui ponctue une phrase un peu énigmatique. Mais que signifie au juste le fait que la date et les actes ne soient pas identifiables? L’écriture n’est pas déchiffrable, c’est ça?
Le courrier délirant “au docteur”
Mais le mieux reste la mention du:
“Veuillez demander au docteur”.
On dirait un texte rédigé par un enfant, comme si le praticien que l’assuré a rencontré se confondait avec sa civilité. Donc, la signataire, Mme Ingrid Manvieu, devrait savoir que si on dit bien, “bonjour Docteur”, on parle, dans une décision de nature administrative de médecin, de praticien, de spécialiste, mais pas de docteur, ni de monsieur, ni de da-dame.
Au passage, la phrase paraît là encore énigmatique. Que doit demander l’assuré au “docteur”? De réécrire sa prescription?
Une fois de plus, le travail bâclé par les services administratifs (à savoir un refus mal rédigé) crée des complications qui torpillent la machine: on imagine assez que l’assuré qui reçoit ce type de courrier se précipite sur son téléphone pour avoir des explications… encore une perte de temps générale.
En tout cas, le service rendu par le RSI n’est absolument pas au niveau de son coût.