La mise en place de la DSN (déclaration sociale nominative), supposée simplifier la vie des entreprises, se transforme, en phase 3 (intégration des flux des organismes complémentaires santé et prévoyance), en un cauchemar complet. Selon nos informations, beaucoup de chefs d’entreprise et d’experts-comptables non seulement se plaignent, mais doivent réaliser des sorties manuelles pour sécuriser les opérations que cette fameuse DSN ne parvient pas à prendre ne compte correctement.
L’impréparation des organismes complémentaires en cause
Selon toute vraisemblance, le séisme que la mise en place de la DSN constitue a été sous-estimé par les organismes complémentaires. Ceux-ci n’ont pas adapté dans les temps leurs fonctionnements techniques pour permettre des intégrations de données de façon correcte. Le résultat est simple à comprendre: ça ne marche pas…
La technostructure a-t-elle joué l’autruche?
En off, la technostructure de la DSN s’est pourtant montrée, en janvier, très affirmative sur l’efficacité du système qui se mettait en place. Face aux expressions de scepticisme, les décideurs dans ce domaine ont expliqué clairement qu’ils savaient mieux que tout le monde, et que tout se passerait bien. Mais bon sang, quand l’élite française arrêtera-t-elle de dire aux faiseux qu’elle sait mieux qu’eux ce qui se passe et qu’elle a décidé pour tout le monde, en dépit du bon sens?
Les experts-comptables face à un mur d’incompréhension
Dans ce contexte, on se divertira donc avec malice du énième courrier envoyé par le président du conseil supérieur de l’ordre des experts-comptables au ministre concerné, et au directeur de la sécurité sociale: