En l’absence d’un accord de branche, le chef d’entreprise doit choisir le contrat de complémentaire santé adapté à ses salariés. Avec les règlementations à respecter et les besoins spécifiques pour chaque entreprise, le choix des garanties s’annonce difficile. Mais une chose est sûre : les postes clefs comme l’optique et les soins dentaires ne doivent pas être négligés.
Choix des garanties santé : privilégier les postes importants
Se contenter du minimum légal du panier ANI ou du contrat responsable ne suffit pas forcément pour satisfaire les besoins en santé des salariés. Le dirigeant doit étudier plusieurs critères de choix quant aux garanties, mais en général, l’optique et les soins dentaires sont en lice. Ces postes correspondent effectivement aux soins les plus coûteux alors qu’ils sont très peu couverts par l’Assurance maladie.
Le pourcentage de remboursement de la Sécurité sociale et le tarif sur lequel est basé le calcul sont loin d’égaler les frais réellement déboursés par les assurés sociaux. À l’ère des nouvelles technologies et de l’avancement de l’âge des salariés, un dirigeant a donc intérêt à couvrir suffisamment leurs besoins en optique et soins dentaires. Cela se maintient d’autant plus si l’employeur prévoit de couvrir la famille des salariés pour laquelle ces postes seront encore plus importants pour les enfants.
Les autres garanties santé et les minima légaux
Hormis l’optique et les soins dentaires, tout dirigeant doit prendre en compte les besoins spécifiques en santé liés à l’activité de l’entreprise pour le choix des garanties. En plus de l’âge, de la situation familiale ou du nombre d’enfants, il faudra étudier si le métier favorise un problème de santé bien précis ou un accident nécessitant l’hospitalisation par exemple. Le poste optique doit par exemple être particulièrement privilégié pour les entreprises de soudure.
Pour déterminer le niveau optimal des garanties clefs, il suffit pour l’employeur de vérifier les minima à respecter (panier ANI, accord de branche) et de définir avec les salariés eux-mêmes le remboursement adapté. Il doit toutefois respecter les plafonds du contrat responsable s’il veut profiter des avantages fiscaux que ce type d’accord prévoit.