Les chefs d’entreprise doivent porter une attention particulière concernant les garanties en optique pour le contrat santé des salariés. En effet, en plus d’être onéreux et peu pris en charge par la Sécurité sociale, le poste optique influence fortement la cotisation à payer pour la complémentaire santé.
L’enjeu sur les garanties santé en optique
Actuellement, les écrans (TV, ordinateur, Smartphone, tablette…) font quasiment partie du quotidien des salariés, que ce soit au bureau, à la maison ou en déplacement, induisant un besoin grandissant en équipement optique pour la majorité de la population. Et au fil des mois, voire des années au sein de l’entreprise, il s’avère plus que nécessaire pour son dirigeant de garantir suffisamment le poste optique dans le contrat santé.
Mais les soins optiques font partie des plus chers alors qu’ils figurent parmi les moins remboursés par l’Assurance maladie. La France est l’un des pays les plus chers d’Europe en termes de lunettes et de montures. Il est arrivé que les opticiens haussent leurs prix en fonction des bons remboursements proposés par les complémentaires santé.
Le gouvernement a tenté de freiner cette situation en plafonnant les remboursements du contrat responsable, mais celui-ci n’est obligatoire que pour obtenir des avantages fiscaux. Il appartient alors au chef d’entreprise de choisir minutieusement les couvertures adaptées à ses salariés tout en surveillant ses dépenses.
Garanties en optique : les minima légaux et le contrat optimal
Lorsque les besoins en optique des salariés sont importants, le défi pour le dirigeant est de trouver une garantie adaptée, sans exagérer les dépenses. La seule obligation dans ce poste est d’attribuer un forfait bisannuel de 100 à 200 € en fonction du degré de correction. Mais cela semble encore loin de correspondre aux frais réels pratiqués, sans parler des dépassements d’honoraires fréquents.
Il revient alors à l’employeur d’étudier les besoins de ses employés en se concertant directement ou indirectement avec ses salariés. Grâce à ce dialogue, il pourra par exemple laisser certaines garanties sur le niveau des minima légaux et booster le poste optique. Son objectif ? Offrir une couverture optimale avec moins de surcoûts. Il peut également aligner les prises en charge à celles du contrat responsable pour bénéficier d’allègements fiscaux.